Les Westerns, concentré de testostérone

 Mari chéri aime les westerns, c'est incontestable. Il en regarde plusieurs par semaine et je ne remercie pas RTL9.

Père les aime aussi beaucoup. Mon petit frère et moi en avons mangé toute notre enfance.

Heureusement, Mère avait décrété qu'une deuxième télévision était vital dans ces conditions.

Père regarda alors ses western tout seul comme un pestiféré pendant que Mère et nous, c'était Walt Disney en folie.

Petite, je trouvais déjà ce genre de film affreux, sans intérêt et ennuyeux.

Maintenant que je suis une grande fille avec tout un passif qui m'a appris quelques règles élémentaire de la femme d'aujourd'hui, il y a un point qui m'horripile bien plus qu'autrefois.

La condition de la femme dans le Far-West, du moins comme le reflète ces westerns tout pourris.

Autant vous dire que ça n'avait rien avoir avec La Petite Maison dans la Prairie, où, certes, Caronline Ingalls était un peu la bonne à tout faire, mais elle avait un soupçon de compassion venant de son tendre mari.

Non, quand je regarde aujourd'hui de plus près ces westerns tout pourri, je remarque deux choses :

Soit les femmes sont courtisées par 15 mecs qui se tire dessus tous les midis dans la rue principale

Soit elle se font violé par ces 15 types sous prétexte que finalement, on va pas s'entretuer pour si peu.

En gros, les westerns, c'est un peu de la propagande au viols collectifs, doublés de violence, sans parler de la réputation des dames. Et tout ceci passe à des heures où les petits peuvent facilement visualiser la télé.

Et après on vient nous dire que Dragon Ball's a rendu notre générations violentes...

Comme j'ai du mal à visualiser ces westerns tout pourri, je n'ai pas encore pu noter d'autre point tout pourri, à part peut-être les dialogues super rikiki et les long silences et gros plan sur les mecs transpirants de virilités attendant que l'heure passe.

Ce sera donc un billet tout petit, rempli de raccourci, juste pour râler. Parce que je pense sérieusement suivre les pas de Mère.