lundi 23 avril 2012

Le train c'est le bien


Photo: ©2012 SBB/CFF Swiss rail









 Dans mes premiers billets, vous allez apprendre beaucoup sur la Suisse, car comme disais j'sais plus quel contact sur mon Facebook, on est vieux quand y'a plus rien qui veut rentré dans ta caboche et rajoutant qu'il connaît beaucoup de petit vieux de 20 ans. J'en connais pas mal aussi... Le genre qui se fout de ta goule quand tu leur raconte que tu tiens un blog.

Mais là, je m'éloigne du sujet qui m'intéresse présentement.

Le train, j'aime bien !

J'ai passé une grande partie de ma vie dans les trains. D'abord petite car Mère ne possédait pas encore son permis de conduire et que Père avait décidé que son vélo suffisait amplement pour aller bosser à 2min de la maison.
Merci a eux, car aujourd'hui encore marcher 20 mon à pied pour aller chercher mes croissants le dimanche matin est aussi fastoche que de les manger. Pour la ligne c'est encore mieux, l'exercice physique à part, les jours de pluie, les galettes de riz qui traînent dans mes placards depuis 6 mois ont tout à coup un attrait particulier.

Bon
Faut qu'j'arrête avec la bouffe, on parlait train non?

Le train est donc mon ami.
Quand on est petit, c'est facile et pas cher. Voir carrément gratuit jusqu'à nos 16 ans accompagné de ses parents ( avec la carte famille gratuite il y'a 20 ans, aujourd'hui je crois qu'elle coûte 25 ans à l'année)

Pis arrive l'heure des tes 16 piges, et la déjà tu rigoles moins... De un parce que tu te dis que t'as envie de liberté donc voyager avec tes parents, c'est moyen. Pis d'un coup, d'un seul, on te demande de payer plein tarif.

Mais là, je remarque que les CFF (chemin de fer fédéral) me file un abonnement spécial jeune qui me donne le droit de voyager gratuitement tous les soirs à partir de 19h jusqu'au dernier train du jour.
Sauf qu'à l'époque, j'étais maquée. Je déteste ce terme, mais dans le cas présent, c'était celui qui allait le mieux. Mon mec m'attendais chaque soir à la sorti du boulot. Le week-end c'était bien trop pépère et on y rajoute que mes parents ne m'autorisaient point à sortir après 18h.

Il fallait donc que je fasse quelques choses sous peine de finir comme une mémère à 20 ans.

J'ai viré mon mec et j'en ai profité pour débuter ma crise d'ado. Et accessoirement, j'ai commencer à faire le tour de la Suisse grâce à ma Voie7 (l'abo dont je vous parlait plus haut) et caramail ( ça s'était pour me trouver un nouveau mec).

C'est là qu'a débuté ma vrai vie de serial-train'euse!

À 18 ans, j'ai pris de nouvelle liberté avec le train, majorité aidant. J'ai entamé le tour de la France, tel un marin car chaque ville était un nid à mec potentiel.

Et la merci la France et ses tarifs sympa pour les moins de 25 ans ( même si finalement en train de nuit, j'étais devenue une serial-resquilleuse).

Non, vraiment, j'adorais le train!
Les rencontre que j'y faisais, certaine coquine. Les paysages magnifiques, la liberté qu'on peut y trouver. Entre écriture et musique. Les gares qui regorgent de personnages atypiques.

Aujourd'hui, je prend le train plusieurs fois par semaine. Habitant un village, c'est presque obligatoire.
Et je n'ai aucune envie de voiture. Encore moins depuis que Fils d'amour à pointer son nez. Dans ce train, il peut bouger, dire bonjour au passager, leur sourire. Je peux lui chanter des comptine et faire les gestes qui vont avec. Je peux le câliner, le chatouiller.
Est-ce que tout cela serait possible au volant d'une voiture?

Le seul hic en Suisse, une fois de plus, ce sont les prix. Maintenant que j'ai 30 ans, c'est plein tarifs.
Alors je vais moins loin. Mais ce n'est pas si grave, Fils d'amour, est en phase de découverte. Le simple pigeon de la gare suffit à le faire rêver !

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